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À Genève, les pouvoirs publics investissent massivement dans les transports publics: trams, bus et Léman Express sont les piliers de ce développement qui se chiffre en centaines de millions de francs par année. Le boom de la mobilité douce incite à l’extension du réseau de pistes cyclables, notamment les voies vertes. En parallèle se multiplient les initiatives pour restreindre le nombre de places de parking, tandis que les autorités envisagent de limiter la vitesse maximale autorisée à 30 km/h sur près de 300 axes routiers au centre-ville.
Après quelques années d’accalmie sur le front sensible de la mobilité, les oppositions ont repris de la vigueur. Au centre des critiques, accusé par une partie de l’échiquier de mener une politique «anti-voitures» responsable de l’engorgement des routes: Serge Dal Busco, conseiller d’État chargé des Infrastructures. Droit dans ses bottes, il revendique une action cohérente, et en phase avec le plan climat cantonal qui prévoit la réduction du transport individuel motorisé de 40% d’ici 2030 – c’est-à-dire demain.
Serge Dal Busco est conseiller d’État de la République et canton de Genève depuis 2013. Après une première législature à la tête du Département des finances, il a repris le dicastère des Infrastructures, qui comprend la mobilité, il y a cinq ans. Élu sous la bannière du Centre (ex-PDC), il a annoncé qu’il quittera le gouvernement à l’issue des élections cantonales de ce printemps.
La rencontre sera animée par Marc Guéniat, journaliste «Le Temps».
Crédit photo: © D. R.
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