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18 mars 1962: en signant un accord de cessez-le-feu immédiat assorti d’une procédure d’autodétermination, le gouvernement français (représenté par le ministre Louis Joxe) et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) mettaient fin à près d’un siècle et demi de colonisation, mais surtout à plus de sept ans d’un conflit armé qui avait fait plusieurs centaines de milliers de victimes. Évian, ville d’eau Belle Époque charmante et superficielle, entrait de plain-pied dans l’histoire contemporaine.
Soixante ans plus tard, les conséquences de cet événement majeur sont aussi diverses que complexes. Car le bénéfice de la paix et de l’indépendance, indéniable, s’accompagnait de graves questions sociologiques, identitaires, culturelles ou économiques, des deux côtés de la Méditerranée – et elles ne sont pas encore complètement résolues.
Le passage des générations, la transmission, l’éloignement dans le temps induisent aussi bien une pacification des esprits que le risque d’une distorsion de la réalité historique. C’est de ce moment que se saisit une équipe de chercheurs dans 60 ans après les accords d’Évian, ouvrage qui réunit sous la direction de Sarah Dekkiche un ensemble de témoignages et d’analyses actuels, au service d’une réflexion constructive.
Sarah Dekkiche animera un débat sur ce sujet passionnant, et finalement proche de la Suisse (les accords d’Évian ont été préparés aux Rousses), en compagnie de ses pairs: Marisa Fois, maître-assistante au Département de sociologie de l’UNIGE, et Marc Perrenoud, historien, spécialiste des relations internationales de la Suisse, ainsi que de la journaliste indépendante Leila Klouche. La rencontre sera suivie d’une séance de signature.
Crédit photo: © D.R.
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