Quentin Mouron

«La dernière chambre du Grand Hôtel Abîme»

Un palace hors d’âge, la lagune de Venise, une influenceuse un peu trop célèbre, quelques excès sans doute – et puis la chute… S’emparant de quelques images particulièrement inspirantes pour l’imaginaire du lecteur, Quentin Mouron s’offre une ambiance mi-Fellini mi-Hitchcock pour camper son nouveau roman. Les codes du thriller y sont habilement exploités, tandis que défile une comédie humaine tristement – mais ô combien ironiquement! – contemporaine. Le roman noir, c’est bien connu, est un moyen efficace de brosser le portrait d’un microcosme, et la plume impitoyable de Quentin Mouron combine apparences trompeuses, faux-semblants et vrais drames avec une désinvolture un peu cruelle, mais qui n’exclut pas la tendresse pour certains personnages: un joli exercice de style au suspense prenant!

Crédit photo: © Marc Papotto

Payot Yverdon-les-Bains