Pauline Desnuelles et Léna Furlan

«Renarde», «Le printemps peut-être»

L’amour-passion se vit différemment selon que l’on est un homme ou une femme – il s’achève différemment aussi. Dans Renarde, son quatrième roman, Pauline Desnuelles observe un couple sur le fil du rasoir: Asan, qui croyait maîtriser le cours de la relation, et Ava, qui s’y adonnait sans calcul. Lorsque survient la rupture, elle trouvera refuge dans le rêve et ses ambassadeurs, les animaux de la forêt, tandis que lui perdra d’un coup tous ses repères…

Premier roman au contraire pour la très jeune Léna Furlan, qui laisse éclore ses notes comme autant de nouvelles feuilles, à la fois familières et extraordinaires. L’émerveillement – même un peu inquiet, même un peu hésitant – devant la magie des mots qui couvrent si naturellement les pages est candide mais lucide: ce Printemps, peut-être, laisse imaginer une plume souple et franche, qui du matériau de l’écriture se délecte autant qu’elle se sert. Et cette gourmandise d’écriture et d’émotions est rafraîchissante!

Crédit photos: © Fabien Wulff-George (Pauline Desnuelles)//© Tony Altermatt (Léna Furlan)

Payot Morges