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Dans son dernier roman L’enlèvement de Sarah Popp, Rose-Marie Pagnard souligne sa parenté avec ces écrivains du nord de l’Europe dont elle admire l’art de mêler l’humour au tragique. Sarah Popp, écrivaine, est en Lituanie pour un festival de littérature. Son séjour prend un tour imprévu lorsque son vol de retour est annulé et qu’elle tombe sur Monsieur Anders, son ancien voisin. Il ne s’agit pas d’un hasard car ce vieil homme aussi tendre que fou l’a traquée pour la convaincre d’écrire sur une chose qui lui est arrivée, il y a bien longtemps, dans la petite ville où elle a grandi. Sarah refuse car elle ne veut pas se rappeler. Elle se fait enlever par Monsieur Anders et s’engage alors une virée rocambolesque dans la forêt lituanienne. Ce roman est autant une réflexion sur l’écriture de soi qu’une déclaration d’amour à la fiction et à son pouvoir de réenchanter la réalité.
Il est question de filiation dans le dernier roman de Michel Layaz intitulé Deux filles. Olga a 22 ans lorsqu’elle rentre d’Asie accompagnée de Sélène, qu’elle a rencontrée lors de son voyage, et avec laquelle elle s’installe chez son père. Celui-ci se trouve ainsi aux premières loges d’une histoire d’amour entre des jeunes femmes que tout oppose en apparence, mais qui s’aiment de manière passionnée. Tandis que se pose entre elles la question de la maternité, le regard du père passe de la bienveillance à l’inquiétude et oriente subtilement le lecteur vers ses propres questionnements.
Crédit photos: © Yves Leresche (Michel Layaz) // © Romain Guélat (Rose-Marie Pagnard)
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