Metin Arditi

«Le danseur oriental»

Au carrefour de l’Europe et de l’Asie, la Turquie reste aujourd’hui un pivot politique et culturel pour les deux régions. Mais cette influence est sans commune mesure avec celle qu’eut, des siècles durant, l’Empire ottoman…

C’est à la chute de cette entité, à la fois gigantesque et minée de l’intérieur, que Metin Arditi situe Le danseur oriental, premier volume de sa «trilogie de Constantinople». Alors que l’empire se désagrège après la victoire des alliés, en 1918, le palais du sultan à Istanbul est le lieu de multiples intrigues dont la politique, mais aussi les arts, sont le ferment. Seul, figé dans sa beauté et son aura, Gülgül, le jeune et élégant lutteur, y est pris entre désir d’indépendance, amour et conflit de loyauté, tandis qu’un mystère s’épaissit autour de précieux manuscrits perdus…

Pour parler de cette fresque historique flamboyante, Metin Arditi sera interviewé par Sandrine Bourgeois, présidente du Festival du LÀC; la discussion se terminera par une séance de signature.

Crédit photo: © Jean-François Paga

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