Les réservations sont closes pour cet évènement.
Avec une dette globale quatre fois plus élevée que le PIB mondial, comment les États peuvent-ils imaginer reprendre la main sur une économie entièrement livrée à la finance ? En payant la casse lorsque le système s’enraye, comme l’ont compris les citoyens avec la ruineuse crise des subprimes et ses renflouements colossaux – et en subissant en silence le reste du temps…
L’économiste franco-suisse Marc Chesney dénonce sans détour la dangereuse aberration de cette situation. Fustigeant même au passage et à demi-mots la couardise des populations confrontées à ces folles dépenses dont elles ne bénéficient en rien, mais dont les élans critiques d’il y a dix ans se sont déjà rendormis à la berceuse classique de la régulation, ce mythe tablant sur le soudain réalisme altruiste de marchés obnubilés par leurs propres profits…
Professeur à HEC Paris puis désormais à l’Université de Zurich, Marc Chesney n’a rien d’un dangereux anarchiste ! Son analyse des dangers qui menacent s’appuie hélas sur des éléments clairs, symptômes de la fragilité structurelle de l’économie mondiale en dépit des apparences de la reprise. Mais dans « libéralisme » il y a « libre », et l’économiste use largement de cette version en proposant des pistes pour prendre des distances avec le « casino » des financiers et remettre l’économie occidentale et mondiale sur le chemin du bon sens. Certaines de ses pistes pourraient d’ailleurs se retrouver un jour dans les urnes helvétiques !
© Frank Brüderli
et recevez toutes les deux semaines ou chaque mois, dans votre boîte mail, l’actualité événementielle de vos librairies préférées ! Retrouvez aussi nos événements culturels partenaires si vous le souhaitez.