Maëlle Desard

«Camera obscura. Le chant des morts»

Maëlle Desard est une jeune auteure tout terrain et elle nous le prouve encore aujourd’hui! Nous l’avons connu avec Les tribulations d’Esther Parmentier dans lesquelles les héros étaient des sorcières et des êtres surnaturels mais elle a aussi conquis un autre public d’adolescents avec des romans pleins de fantaisie et de tendresse comme À un cheveu ou plus récemment Bretzel break.

Avec Camera obscura, destiné aux lecteurs de 14 ans et plus, elle conjugue son goût de l’humour et de l’aventure et renoue avec le fantastique tout en s’inspirant de faits réels.

Avez-vous déjà entendu parler de La Grande Puanteur qui frappa Londres l’été 1858? Les températures avaient atteint 48 degrés, entraînant une baisse du niveau de la Tamise dans laquelle se déversait le contenu des eaux usées de 3 millions d’habitants: les matières fécales et les égouts s’entassaient sur les bords du fleuve dont les odeurs pestilentielles ont fini par envahir Londres. On relate que les malheureux qui se rapprochaient du fleuve perdaient connaissance tandis que toute la ville était à l’arrêt à cause des épidémies qui ont suivi inéluctablement.

C’est ainsi que commence le roman de Maëlle Desard:  2 années après cet épisode nauséabond, la ville de Londres est plongée dans une brume perpétuelle. Plus inquiétant encore, certains cadavres se relèvent, appelés les Putréfiés. Léandre, jeune lord et étudiant en médecine, est persuadé que ces créatures sont la clé pour sauver sa sœur, atteinte d’une maladie incurable. Et pour percer leurs mystères, il va devoir s’allier avec Winifred, une journaliste aussi insupportable qu’intelligente.

Crédit photo: © Lausanne Photo Studio

Payot Vevey