Louis Dasselborne, Stéphanie Glassey et Emmanuelle Robert

«Le sommet des vanités», «Apocalypse Snow», «Le festin de la bête»

Gore des Alpes, l’éditeur sans filtre qui invite les auteurs romands à se lâcher hors des sentiers sagement balisés, a préparé une petite rentrée littéraire de sa façon, alpine et très gore!

Ce n’est pas Louis Dasselborne qui défendra les envahisseurs de la montagne, lui dont Le sommet des vanités s’empare de l’épopée de l’alpinisme, en vogue jadis chez les aristocrates britanniques, pour faire basculer sa cordée dans un monde cauchemardesque – et grinçant bien sûr.

Car la montagne a ses démons, plus ou moins familiers. Celui qu’Emmanuelle Robert invite dans un refuge au Festin de la bête prendra les convives au jeu de leurs excès, et de leurs désirs les moins avouables. Hémoglobine et terreurs au menu!

Plus radicale encore, Stéphanie Glassey donne à la montagne et à sa faune le dernier mo(r)t: lorsque les loups s’en mêlent, l’orgie antiécologique des humains tourne à l’Apocalypse Snow, il y a du sang sur la neige. Vous avez dit témoins? Non, non, personne…

Crédit photos: Louis Dasselborne et Stéphanie Glassey © D. R. / Emmanuelle Robert © Jean-Bernard Sieber

Payot Sion