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Qu’ils aient suivi ses cours à l’Atelier Georges Aubert (où il étudia lui-même), dans les années 1930-1940, ou ensuite à l’École cantonale des Beaux-arts de Lausanne, où il enseigna de 1953 à 1968, il y a fort à parier que les élèves de Jacques Berger ont appris l’élégance minimaliste du trait en même temps que l’art de lâcher la bride à la couleur pour lui confier la charge émotionnelle d’un travail par ailleurs très maîtrisé.
Jacques Berger (1902-1977), l’un des pionniers de l’abstraction en terre romande, s’était en effet rapidement détourné des Lettres, ses premières études, pour laisser à la main seule le pouvoir d’organiser l’univers sur la toile. Peintre et dessinateur, et même lithographe grâce à une technique acquise à l’âge dit « de la retraite », l’artiste vaudois n’a cessé d’explorer courants et tendances pour alimenter sa propre créativité, traversant avec le siècle l’abstraction et la figuration, le cubisme et le minimalisme, travaillant au plus près du monde des arts en Suisse (entre autres par ses fresques murales) sans perdre de vue les influences avant-gardistes plus larges. Un cheminement unique, volontaire mais curieux et ouvert, qui a laissé des traces d’une importance qu’il est temps de voir !
Le vernissage public (16 janvier) de cette exposition – la première à célébrer en cette année 2019 le 70e anniversaire du Musée – sera l’occasion de découvrir Au-delà de la figuration, monographie consacrée à Jacques Berger et dans laquelle on retrouvera les contributions de l’historienne de l’art Françoise Jaunin et d’Aglaja Kempf, collaboratrice scientifique à l’UNIL, mais aussi du jeune romancier Bruno Pellegrino et, à titre posthume, de Jacques Chessex.
« Exposition Jacques Berger « Le geste nu » : Musée des arts de Pully, 17 janvier-17 mars 2019.
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