Gabriel Salerno et Florian Forestier

«Effondrement... C'était pour demain?», «Basculer»

Effondrement, collapsologie, autant de mots contemporains pour aborder ce qu’on appelait simplement, il n’y a pas si longtemps, «la fin du monde»… Ou, du moins, la fin du «nôtre»: c’est ce qu’a pisté à travers l’Histoire Gabriel Salerno, assistant-doctorant en géoscience de l’environnement à l’UNIL.

De ces expériences, ou de leur crainte, il a tiré dans Effondrement… C’était pour demain? quelques principes pour aujourd’hui, bien que le déclin annoncé soit principalement causé par l’Homme lui-même et son emprise anarchique sur son propre environnement: une situation nouvelle qui mérite en effet que soient convoquées toutes les leçons du passé, pour tenter de renverser de possibles effondrements, et surtout théoriser leurs sources et leur perception.

Paradoxalement, le jeune philosophe franco-suisse Florian Forestier se mesure plus directement avec la réalité de l’effondrement… à travers la fiction! Basculer, son premier roman, capte en effet les réactions intimes ou sociétales de ses personnages, qu’ils soient dans une situation extrême d’isolement et de déconnection du réel ou, au contraire, dans les remous de la vie publique. Tel un diapason, la plume de ce fils de musicien capte de subtiles vibrations là où les bouleversements voudraient imposer la cacophonie…

La séance de signature sera suivie, dès 16h, par une rencontre avec les auteurs; la  discussion sera animée par Vladimir Farine, responsable de la communication à la SSR Suisse Romande, autour du thème de l’effondrement.

Crédit photos: © Chloé Vollmer-Lo (pour Florian Forestier) // © D.R. (Gabriel Salerno)

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