Fondation vaudoise pour la culture: la remise de Prix - Payot Événements

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Conférence

Fondation vaudoise pour la culture: la remise de Prix

Samedi 2 octobre dès 11h00 Lausanne

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"Les lauréats de la Fondation vaudoise pour la culture 2021"

La Fondation vaudoise pour la culture (FVPC), dont Payot Libraire est partenaire, a désigné ses lauréats 2021: découvertes et consécrations narguent une nouvelle fois la pandémie!

Est-ce une fille ou un garçon? Les deux mon Général! Car comment le Grand prix 2021 de la Fondation vaudoise pour la culture aurait-il pu départager Lova Golovtchiner de Martine Jeanneret? Et ces deux icônes de l’humour vaudois de leur Théâtre Boulimie? «Récompenser le rire boulimique avec un prix culturel est une affaire sérieuse» proclame la FVC en une formule que ses lauréats auraient pu signer: depuis un demi-siècle en effet, ces deux comédiens devenus auteur pour l’un, metteur en scène et décoratrice pour l’autre, et ensemble administrateurs de salle et de tournée, animent et étoffent leur (plus si) petite entreprise théâtrale avec un succès jamais démenti!

Quel chemin, depuis le théâtre universitaire où Lova Golovtchiner a fait ses débuts dans les années 1950, tandis que Martine Jeanneret jouait aussi bien chez Planchon qu’à la radio… Depuis le premier spectacle de Boulimie créé dans le sillage de l’Exposition nationale (1964), depuis l’installation «en dur» dans les locaux de l’ancienne soupe populaire de Lausanne – l’humour, l’humanisme et un appétit d’ogre déjà réunis en ce nouveau théâtre et le nom qu’il s’est choisi… Une trentaine de spectacles plus tard, les trois sont toujours aussi vifs, la célébrité en plus: Lova, Martine et Boulimie sont indissociables de la vie culturelle – voire sociale – de Lausanne, une gloire qu’ils ont su faire partager jusqu’à Paris! C’est cette formidable aventure humaine et artistique, unique en Suisse romande, qu’a souhaité saluer le Grand prix de la FVPC (offert par l’État de Vaud), qui honore «une personnalité ou entité du monde culturel vaudois ayant enrichi le pays par une œuvre forte et une approche neuve». L’importance de son montant – 50’000 francs – entend apporter à son récipiendaire un bien précieux: un temps libéré de contraintes financières.

Spectacle aussi pour le Prix de la relève (offert par la BCV), qui ne pouvait manquer la rencontre avec le talent scénique pluridisciplinaire de Marc Oosterhoff, danseur, comédien et acrobate aux mille facettes – dont on apprendra sans surprise qu’il est issu de l’Academia Teatro Dimitri à Verscio (TI) autant que de La Manufacture – Haute école des arts de la scène! Aujourd’hui directeur artistique de la Cie Moost, ce créateur d’instants chorégraphiques exigeants mais magiques entame à peine une carrière déjà brillante. Et spectacle encore pour le Prix culturel Musique, décerné par la Fondation elle-même, qui distingue Karine Zeina Guignard, beaucoup plus connue sous le nom piquant et urticant de La Gale! Comédienne et interprète de rap d’origine libanaise, cette jeune artiste aux multiples dons s’illustre depuis une dizaine d’années sur les scènes les plus cotées d’Europe, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient, tout en préservant du temps pour les tournages avec la RTS ou Canal+, faisant honneur à la prédiction de succès (et donc de travail…) du Futuristic Perspective Award reçu l’an dernier.

Et comme les mots, joués ou chantés, ont besoin de relais pour essaimer ou se pérenniser, c’est vers l’écrit que se tourne avec bonheur la Fondation cette année! Tout d’abord à travers le graphiste en typographie lausannois François Rappo, vers qui s’élance le Prix du rayonnement (offert par Nestlé). Car si le nom n’est pas forcément familier au grand public, l’œuvre, elle l’est forcément, soutenant par les lignes précises et pleines de sens de ses polices de caractères livres d’art, catalogues d’expositions ou… interfaces d’Apple! Puis, dans le monde du livre, en couronnant Stéphanie Pfister et Jessica Vaucher, les fondatrices de Ripopée: à cette enseigne joyeusement hétéroclite, les deux éditrices nyonnaises publient depuis 2008 non des best-sellers stéréotypés mais, au contraire, une nuée de fantasques petits cahiers et fanzines, littéralement «cousus main». Une centaine d’exemplaires par titre au maximum, dont le matériau et la conception portent la marque de leurs choix et l’audace rebelle de leur créativité – des livres d’artistes dans tous les sens du terme!

Plus concrètement, bien que les mots et le sens soient partie intégrante de sa démarche, l’association Ville en tête était toute désignée pour le Prix de la culture du bâti, attribué conjointement par la FVPC et l’ECA. Toute jeune (2015) mais déjà très présente sur le terrain, cette association fait vivre un programme de visites-conférences, d’événements artistiques ou d’ateliers scolaires, dont l’objectif commun est de sensibiliser la population à son territoire, à la culture de son patrimoine bâti et la dimension environnementale de tout projet architectural ou urbanistique: vaste mission, en faveur de laquelle Ville en tête déploie une énergie inventive remarquable.

L’image est aujourd’hui plus que jamais omniprésente, mais sa maîtrise reste réservée à certains, dont la FVPC s’applique à découvrir les meilleurs. Cette année c’est Philippe Dudouit qui remporte le Prix culturel Photographie (soutenu par Audemars Piguet), une consécration que l’actualité internationale rend d’autant plus importante. Formé à l’École de Vevey, le photographe s’illustre depuis de longues années comme reporter de guerre, et des distinctions importantes – dont le World Press Photo – jalonnent sa carrière. Salué pour son travail sur le terrain de conflits sanglants (Kosovo, Irak) Philippe Dudouit l’est également pour la qualité de l’information dont il étaie lui-même ses images, et l’originalité de leur harmonisation avec un travail en studio, dont l’humanisme artistique contrebalance quelque peu la violence des faits. Mais depuis une dizaine d’années c’est surtout le Sahara, ses splendeurs et ses troubles qui fascinent son objectif…

Payot Libraire, partenaire de la Fondation vaudoise pour la culture, félicite chaleureusement ces magnifiques lauréats!

Le conseil de la Fondation vaudoise pour la culture (FVPC) remettra ses prix – en présentiel, ce dont elle se réjouit ! – le samedi 2 octobre 2021 à 11h au Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA). La cérémonie publique, retransmise en direct, réunira les lauréates et lauréats, les mécènes, les membres du Conseil et sa présidente, la conseillère d’Etat Cesla Amarelle. Certificat COVID obligatoire dès 16 ans.

Créée en 1987, la Fondation vaudoise pour la culture (État de Vaud en partenariat avec diverses entreprises du secteur privé) a pour but d’honorer et récompenser les personnalités du monde culturel du canton de Vaud, et de leur donner les moyens matériels de poursuivre leur œuvre. Elle attribue annuellement ses prix à des personnalités culturelles, vaudoises ou habitant le canton, sur la base de recherches effectuées par le Conseil de fondation en toute indépendance, sans concours ni dépôt de dossier, et sans poser de condition à l’artiste. Depuis 1987, la FVPC a ainsi remis plus de deux cent cinquante prix dans tous les domaines de la littérature, des arts vivants, des arts visuels et des arts appliqués, ainsi que du patrimoine immatériel.

MCBA

Place de la Gare 16
1003 Lausanne
Suisse

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