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«La Chine ne peut pas exister sans l’Occident», entend-on souvent. En est-on vraiment sûr? Alice Ekman prend acte de la fin d’une époque, celle d’une Chine relativement ouverte, et analyse avec précision le début d’une autre, celle de la dissociation des mondes, et de l’émergence de ce qu’elle dénomme la «bimondialisation», structurée par des groupes de pays ennemis. Car c’est un fait: la Chine se ferme à l’Occident, et aux États-Unis en premier lieu, dans un contexte de tensions commerciales, technologiques mais aussi idéologiques prolongées. En parallèle, Pékin tente de bâtir une coalition alternative de pays, d’élargir son «cercle d’amis», au cœur duquel se trouve la Russie. La Chine de Xi Jinping est désormais pleinement entrée dans une rude compétition entre systèmes politiques, et semble prête à payer le coût de ses choix géostratégiques. Le commerce n’adoucit pas les mœurs. Grâce à sa fine connaissance de la politique étrangère chinoise et son travail de synthèse, Alice Ekman parvient par une analyse minutieuse à rendre compte de la nouvelle restructuration du monde, avec clarté et efficacité.
Alice Ekman, reconnue comme l’une des meilleures spécialistes européennes de la Chine, est analyste responsable de l’Asie à l’European Union Institute for Security Studies (EUISS). Parlant le mandarin, ses travaux portent en premier lieu sur la politique intérieure et extérieure de la Chine, les relations Chine-Europe/France, ainsi que sur les enjeux de sécurité en Asie de l’Est. Elle a notamment publié Rouge vif – l’idéal communiste chinois (Éd. de l’Observatoire), qui a remporté le prix du livre géopolitique 2020 et le prix Aujourd’hui 2020, et plus récemment Dernier vol pour Pékin (Éd. de l’Observatoire, novembre 2022).
Crédit photo: © D. R.
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