Abigaelle Lacombe-Didier et Sarah Sumi

«Un amour d’ADN», «Trace»

Subtilement intimiste, mais traité avec une énergie, voire parfois un humour qui n’appartiennent qu’à elle, Trace de Sarah Sumi est un témoignage fort qui dépeint la dure réalité de la dépression, au prisme tantôt de l’expérience personnelle, tantôt de la mise en lumière crue de sa vérité sociale et médicale. N’hésitant pas à dénoncer les lacunes de la prise en charge, mais sans faire l’impasse sur les valeurs humaines en jeu, l’auteure réussit à transcender un drame psychologique éprouvant pour partager les éléments de courage, d’espoir et de renouveau que son passage à vide lui a enseignés sans ménagement.

Il n’est donc pas si surprenant, en dépit d’un ton très différent, que l’autre invitée de cette rencontre soit Abigaelle Lacombe-Didier, car dans Un amour d’ADN les clichés sur la médecine (dont celui de l’infirmière admiratrice du grand médecin) en prennent un coup! Camille est en effet une chercheuse, qui mène bravement ses expériences sur elle-même. Et ce qu’elle pense avoir découvert est de nature à révolutionner pas mal de choses: il y aurait, dans l’ADN, des particules d’amour et de spiritualité capables de guérir les maladies les plus graves… Inutile de dire que cela dérange beaucoup dans le milieu de la recherche et de la pharmaceutique, et que Camille aura fort à faire pour échapper à ces requins de la médecine!

Crédit photos: © D. R. (Abigaelle Lacombe-Didier) // © Sébastien Agnetti (Sarah Sumi)

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