Sarah Carp, François Ansermet, Gaëlle Droz-Sauthier, Julie Enckell et Pierre Starobinski

«Sans visage»

Rien de moins onirique, ouvert, universel que le confinement dicté par le Covid… La photographe suisse Sarah Carp n’en a pas moins réussi à imposer sa conception poétiquement réaliste du monde durant cette période extrême, saisissant ses propres enfants dans leur univers, que télescopait si durement celui des adultes…

Poussée à la fois par la nécessité de faire connaître ces images et de les transposer, afin de déjouer l’interdit familial posé sur ces portraits intimes, l’artiste propose un portfolio tendre, délicat et pourtant incisif, dont la grâce enfantine s’est trouvée involontairement lestée de questions graves sur la représentation, la distanciation ou l’identité.

Cette rencontre permettra à l’équipe des contributeurs de Sans visage d’en élargir la focale, mais aussi de mieux comprendre comment se conçoit et se réalise un tel ouvrage.

Crédit photo: © D. R.

Payot Lausanne